samedi 28 février 2015

ARTISTES DIVERS ~ Le Rock D'Ici - Volume 2 (par Joe Fracas) [HMC. 2015]


C'est quoi le Rock d'Ici ? C'est tout simplement la preuve que, même si le rock colle bien à la langue de Shakespeare, on peut faire des chansons "rock" (au sens large) de manière inspirée dans la langue de Molière. C'est également la preuve que le blues, la joie, la tristesse, la révolte, voire la désillusion, trouvent non seulement leur traduction dans la littérature mais aussi dans les textes des chansons. Vous ne me ferez sûrement pas le procès d'intention habituel sur ce qui est ou n'est pas rock. Les limites sont parfois très floues et heureusement. Alors, vous trouverez dans cette compilation un peu de tout , époques mélangées... C'est simple : je n'ai pas réfléchi. J'ai surtout voulu réaliser un florilège pour moi avec des artistes français ou d'expression française. Certains ont choisi de chanter en anglais (Dogs...), d'autres en espagnol (Manu Chao) mais peu importe... Vous y écouterez donc des anciens (Higelin, Lavilliers, Couture, Thiéfaine) et de moins anciens (Kid Pharaon, Manu Chao...) mais rien de très récent. Pourquoi ? Parce que je me suis plongé dans mes souvenirs, dans ma jeunesse, et cette compilation est pour moi une espèce de madeleine de Proust que je me remets de temps en temps par nostalgie. Mais le rock d'ici, c'est aussi tous ceux qui n'y sont pas (il m'aurait au moins fallu un quintuple album !) : Eddy Mitchell, Elli et Jacno, les Snipers, Noir Désir, Métal Urbain, les Stilettos, Strychnine, Francis Cabrel (euh non, pas Cabrel !), Trust, Taxi Girl... Vous excuserez donc facilement mes "oublis". Sur ce, bonne écoute et à bientôt !
Joe FRACAS (Merci d'avance pour vos commentaires !) 
P.S. : vous pouvez retrouver notre ami Joe sur son magnifique Smells Like Rock Spirit :
http://fracas64.eklablog.com/
Jimmy JIMI




01 - TELEPHONE - La Bombe Humaine
02 - OBERKAMPF - Couleurs Sur Paris
03 - OTH - Le Rap Des Rapetou
04 - ALAIN BASHUNG - Volutes
05 - JACQUES HIGELIN - Banlieue Boogie Blues
06 - DOGS - Too Much Class For The Neighbourhood
07 - HUBERT FELIX THIEFAINE - 113éme Cigarette Sans Dormir
08 - GAMINE - Shandy Street
09 - CHARLELIE COUTURE - La Ballade De Serge K [Bobino 82]
10 - KID PHARAON AND THE LONELY ONES - Pablo Picasso [Lyon 87]
11 - JOHAN ASHERTON - Girl On A Barricade
12 - KENT - J'Aime Un Pays
13 - STARSHOOTER - Papillon De Nuit
14 - MANO NEGRA - Pas Assez De Toi
15 - ZEBDA - Y'A Pas D'Arrangement
16 - MANU CHAO - Clandestino
17 - RENAUD - Le Sirop De La Rue
18 - BERNARD LAVILLIERS - Les Barbares
19 - STEPHAN EICHER - Tomorrow Will Be Your Day
20 - LA SOURIS DEGLINGUEE - Rien N'A Changé
MP3 (320 kbps) + artwork
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vendredi 27 février 2015

MARY WEISS WITH THE REIGNING SOUND ~ Dangerous Game [2007]


Pour les oublieux ou les malheureux qui n'ont jamais connu le bonheur de sombrer émotionnellement à l'écoute des chefs-d'oeuvre des divines Shangri-Las, cet album ne ressemblera peut-être pas à un objet indispensable. Pour les autres (mes frères), évidemment, c'est l'inespéré et inestimable trésor des années 00. Pensez donc, Mary Weiss, la plus troublante chanteuse du plus bouleversant girls group de tous les temps, la tragédienne ultime offerte en pâture aux adolescents romantiques, le fantasme absolu pour les amoureux de sucre d'orge poivré... Je me revois devant ma pochette, forcément en larmes, tellement ému que je n'ose poser le disque sur la platine... Je ne vais pas vous jouer la romance à l'envers, il n'y a rien, ici, qui puisse sérieusement rivaliser avec Remember (walking in the sand), Leader of the pack, Give him a great big kiss ou toutes les autres merveilles d'antan et le timbre c'est voilé avec les années mais, merde (désolé, je m'emporte !), quel goujat pourrait reprocher à l'amour de sa vie de ne plus avoir l'éclat de ses vingt ans ? Regardez comment cette fille porte encore bien les shades, les boots et le cuir : quelle classe ! Dangerous game est tout pareil, d'une élégance sans faille. Il vous le faut !
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)  

         
01 - My Heart Is Beating
02 - Nobody Knows (But I Do)
03 - Break It One More Time
04 - Stop And Think It Over
05 - Cry About The Radio
06 - You're Never Gonna See Me Cry
07 - Dangerous Game
08 - Don't Come Back
09 - I Just Missed You
10 - Stitch In Time
11 - Tell Me What You Want Me To Do
12 - Heaven Only Knows
13 - I Don't Care
14 - You Can Stay With Me
MP3 (256 kbps) + artwork

jeudi 26 février 2015

THE CONGOS ~ Heart Of The Congos [D.R.] [1977]


Non, les vilains canards, tous les disques de reggae ne se ressemblent pas, ce pur chef-d'oeuvre en est la preuve flagrante... En voila qui portaient bien leur nom : cet album stupéfiant offre un rare déluge de percussions aux résonances quasi magiques. Pour lier la divine sauce, Lee Perry, le sorcier pas si fou, a bricolé des montagnes de bidouillages savants du plus bel effet et qui comptent parmi ses meilleures réussites. Cerise plus grosse que le gâteau : les voix célestes et bouleversantes de nos chouettes gaillards. Une rumeur persistante raconte que l'Angleterre due attendre deux années avant de recevoir cette splendeur, il était alors question de ne pas faire d'ombre à un certain Bob, lequel commençait sa percée internationale... Selon Charles Aznavour, la misère est moins pénible au soleil; ça ne semble pas si évident à l'écoute des paroles du Fisherman d'ouverture, lequel exhorte les pécheurs à ramer toujours davantage pour nourrir les petits ventres affamés qui patientent sur la plage inondée de clarté... Rarement un album de reggae aura su se montrer aussi délicat, novateur et émouvant.     
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 
P.S. : gros avantage : ce disque ne la ramène pas toutes les deux secondes avec la ganjah (vous apprécierez le jeu de mots !)    


01 - Fisherman
02 - Congoman
03 - Open Up The Gate
04 - Children Crying
05 - La La Bam-Bam
06 - Can't Come In
07 - Sodom And Gomorrow
08 - The Wrong Thing
09 - Ark Of The Covenant
10 - Solid Foundation
11 - At The Feast
12 - Nicodemus
13 - Congoman [12'' Mix]
14 - Congoman Chant
15 - Bring The Mackaback
16 - Noah Sugar Pan
17 - Solid Foundation [Disco Cork Mix]
Ask to the fisherman with BM78

mercredi 25 février 2015

JIM MURPLE MEMORIAL ~ The Story Of Jim Murple [2004]


Kingston, années cinquante. Le jazz des américains n’a pas quitté le pays quand ils sont partis une fois la guerre terminée. Leur radio, la seule que l’on capte ici, inonde encore les ondes de jazz et de ce nouveau rhythm and blues. Ils ont semé la graine qui a germé dans la pauvre population noire, d’origine africaine ou caribéenne. Tout ce qui donne des fourmis dans les pieds, tout ce qui fait remuer le popotin, tout ce qui fait oublier la misère imposée par les colons anglais, ils l’adoptent et le marient avec leurs rythmes locaux, mento et merengue. Vont bientôt émerger tout ces sound-systems, cette incroyable flambée de l’industrie du disque. La musique est partout, le rhythm and blues jamaïcain est né, et va engendrer au fil des ans en accélérant la cadence, en aggravant les contre-temps, les ska, rock-steady, et finalement reggae. Jim Murple égrène les riddims naissants de ce bouillonnement qui suinte des dance-hall.... à moins que, ah oui, le disque est de 2004, paru sur Patates Records et n’est que le fruit de gamins de Montreuil. Mais quand on écoute ce jouissif orchestre, quand les cuivres décollent, le grand voyage commence et la température monte, inexorablement.
SORGUAL(Un grand merci aux visiteurs qui laissent des commentaires !)


01 – Song For Tommy & Roland
02 – The Story Of Jim Murple
03 – A Little Problem
04 – Kiss Me
05 – Hey Man !
06 – Les Vacances De Jim Murple
07 – Tribute To Lee
08 – Working Hard (Sweet Biguine)
09 – Sing,& Swing & Love
10 – Love Song
11 – Keep Cool
12 – Manini
13 – Mr. Big Stuff
14 – Jim Murple Walk
15 – Wino
MP3 (320 kbps) + front cover

lundi 23 février 2015

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 77


77. SO WHAT ? [MILES DAVIS]

   – Je connais assez Jimmy, et je lui fais suffisamment confiance, pour savoir qu'il n'a pas demandé à cet Alphonse de nous rejoindre dans le but de profiter de son local.
   – Merci, Polina, je crois que tout le monde avait compris, mais on peut déconner ou tu as définitivement choppé la grosse tête ?
   – La grosse tête ? Venant de quelqu'un qui se comparait à Robert Johnson, pas plus tard que dans le chapitre précédent, permet-moi de trouver ça hilarant ! »
   Ces deux-là auraient pu monter un duo de comiques mais, à l'époque déjà, il y en avait de trop ! L'embrouille miniature s'acheva sur des éclats de rire et ce sont eux qui m'accompagnèrent pendant que je me rendais chez Alphonse pour la première fois, à la veille de notre première répétition.
   Il habitait une immense villa chancelante (on aurait dit qu'elle cherchait à s'allonger dans l'herbe, épuisée d'avoir été tant négligée), à quelques pas du Trocadéro, en zone super rupine. Sur les murs du gigantesque vestibule s'étalait la fameuse collection de papillons rares dont il m'avait parlé à Margate, mais certains cadres venaient d'être décrochés.
   « La semaine dernière, mes parents se sont rendus compte qu'ils avaient presque mangé l'intégralité de l'énorme galette laissée en héritage par nos ancêtres ; ils font le chemin inverse pour revendre quelques très grosses pièces. Ils sont en Argentine ou au Chili, je ne sais plus... Elles sont superbes, ces petites bêtes, et il y en a qui valent une fortune... Enfin, une fois de plus, ça ressemble à un prétexte pour fuir tous les deux aux quatre coins du monde... Je suis un enfant de l'amour, mon ami, et le grand amour s'embarrasse rarement avec des enfants ou quoi que ce soit. Je ne leur en veux pas, ils ont essayé, mais il n'y avait pas la place ! »
   Son rire, à peine dissimulé derrière le point d'exclamation, était magnifique...
   Non, je n'avais pas demandé à Alphonse de nous rejoindre pour économiser la location d'un studio, mais parce que son jeu de trompette lui ressemblait : ils étaient tout simplement beaux, je ne trouve pas d'autres mots. Il en va des amis comme des filles ou des disques : certains ne peuvent se manquer...
   Nous descendîmes au sous-sol, endroit magique envahi d'instruments... Il me joua un Ladybird, puis un So what ? à faire frémir les falaises...
   « T'inquiète pas, quand tes amis seront là, je saurai me montrer plus discret ; j'ai juste envie d'apporter quelques petites couleurs dans des endroits stratégiques, et j'ai hâte d'entendre ma trompette se compliquer au violoncelle.
   – Je ne suis absolument pas inquiet, juste terriblement impatient. Demain doit être le plus beau jour de ma vie ! »


             

samedi 21 février 2015

ARTISTES DIVERS ~ Le Rock D'Ici - Volume 1 (par Jimmy Jimi) [HMC. 2015]


C'est une honte d'avoir "oublié" tant de beaux noms ! J'espère que les prochains participants feront mieux mais, même avec un chausse-pieds, c'est pas fastoche de faire entrer cinq cent groupes ou artistes dans une petite compilation. J'ai tourné autour de ce florilège pendant des mois, sans parvenir à trouver de solution acceptable. Finalement, j'ai opté pour la formule : "feeling du moment". L'affaire s'ouvre avec ma première "idole" de pré ado, pour s'achever avec ce que je considère comme le titre le plus brindezingue de toute l'histoire du rock d'ici (voire d'ailleurs). Entre les deux, des chansons plus ou moins célèbres mais qui m'ont marqué à un moment de mon existence, et dont je peux encore me délecter aujourd'hui. J'espère que quelques volumes de cette série tomberont dans l'escarcelle de visiteurs étrangers et qu'ils nous trouveront un peu moins baltringues que certains se plaisent à le répéter ! Malgré le manque de salles, l'incompétence de nombreux labels ou notre gros complexe envers les anglo-saxons, il me semble que nous ne sommes pas plus mauvais que beaucoup ! Sans cette foutue jalousie qui ronge, hélas, la plupart des peuples, je pense que la plupart des artistes présents, ici, aurait pu jouir d'une reconnaissance à l'internationale ! Assez bavassé, je vous souhaite une belle écoute et j'attends avec impatience votre version des faits. 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)




01 - JACQUES HIGELIN - Mona Lisa Klaxon
02 - BRIGITTE FONTAINE - Conne
03 - DASHIELL HEDAYAT - Chrysler
04 - ALAIN BASHUNG & NOIR DESIR - Volontaire
05 - SERGE GAINSBOURG - Qui Est 'In', Qui Est 'Out'
06 - PATRICK COUTIN - J'Aime Regarder Les Filles
07 - JAD WIO - Ophélie
08 - ASPHALT JUNGLE - Poly Magoo
09 - LES OLIVIENSTEINS - Euthanasie
10 - LA SOURIS DEGLINGEE - Beaucoup De Libertés
11 - DOGS - Too Much Class For The Neighbourhood
12 - DAZIBAO - Hayat
13 - KAS PRODUCT - Never Come Back
14 - MARC SEBERG - Strikes
15 - ORCHESTRE ROUGE - Je Cherche Une Drogue (Qui Ne fait Pas Mal)
16 - TANIT - Can An Actor Bleed?
17 - KAT ONOMA - Artificial Life
18 - LILI DROP - Soleil Noir
19 - TAXI GIRL - Treizième Section
20 - ALAIN Z. KAN - Le Charter
MP3 (320 kbps) + artwork
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vendredi 20 février 2015

VARIOUS ARTISTS ~ Reprise Party [HMC. 2015]


Pour ce premier volume, je suis allé fouiller dans pas mal de genres différents pour que le plus grands nombres d’entre vous y trouvent son compte. C’est dans un climat malsain que Nouvelle Vague et Yelle ouvrent le set et nous raconte l’histoire d’une exhibitionniste zoophile. Ensuite, c’est le duo anglais Psychemagik qui ressort un vieux classique psyché folk français en l’épiçant d’une pointe électronique nu disco. Initialement prévue pour le groupe de r'n'n The Drifters, Stand by me va prendre ici une tournure plutôt inquiétante. Grande classe avec Chris Withley et sa revisite à fleur de peau des Doors. De la douceur, du roots et un petit tour du monde à travers quelques versions plutôt ensoleillées. Puis on passe à du lourd, du consistant, du mythique, avec le son groove et soul jazz de Idris Muhammad. Le Velvet se met au français avant une petite bifurcation coté psychobilly. On reprend son souffle avec Fancy ou l’histoire d’une gamine que sa mère pousse a faire carrière en étant : "gentille avec ces messieurs". Pour le final, c’est une formation latin funk originaire du Texas qui reprend en version funk 70 un classique de Black Sabbath. Bonne écoute à toutes et tous.
JUTHOVA (Merci d'avance pour vos commentaires !)


01 - NOUVELLE VAGUE FEATURING YELLE - Ophélie [Jad Wio]
02 - PSYCHEMAGIK - Au Pays Des Merveilles De Juliet [Yves Simon]
03 - KI THEORY - Stand By Me [Ben E King]
04 - AUDIENCE - I Put A Spell On You [Screamin' Jay Hawkins]
05 - CHRIS WHITLEY - Crystal Ship [The Doors]
06 - AMANDA SHIRES & JASON ISBELL - Born In The USA [Bruce Springsteen]
07 - THE BIGHEAD - Embarrassment [Madness]
08 - CHICHA LIBRE - Guns Of Brixton [The Clash]
09 - DOLORES VARGAS - Bang Bang (My Baby Shot Me Down) [Cher]
10 - HK ET LES DESERTEURS - Vesoul [Jacques Brel]
11 - ZORITA - Dance Me To The End Of Love [Leonard Cohen]
12 - IDRIS MUHAMMED - A House Of The Rising Sun [Trad.]
13 - LA POSITION DU TIREUR COUCHE - Femme Fatale [The Velvet Underground]
14 - THE BONECOLLECTORS - Lucretia My Reflection [The Sisters Of Mercy]
15 - SHARK SOUP - Rumble In Brighton [Stray Cats]
16 - THE LEGENDARY RAW DEAL - Thirteen [Johnny Cash]
17 - THE GERALDINE FIBBERS - Fancy [Bobbie Gentry]
18 - BROWN SABBATH FEATURING ALEX MAAS - Hand Of Doom [Black Sabbath]
MP3 (128 kbps) + front cover

jeudi 19 février 2015

THE COLOURFIELD ~ The Vigins And Philistins [1985]


Terry Hall fait partie de ces personnages que beaucoup connaissent sans connaître. Derrière ce nom se cache le chanteur des Specials et l’auteur de quelques hits étranges écrits pour les Fun Boy Three ou même les Banaramas. Sa figure de clown triste se fait trop rare car l'homme est précieux. Outre sa voix caractéristique, chaque témoignage qu’il nous a laissé nous montre un véritable talent de songwriter et une vraie passion pour la musique et les belles collaborations. Les Colourfields n’auront sévit que le temps de deux albums, mais le tout premier compte parmi ces petites merveilles acoustiques qui paraissaient certainement complètement anachroniques au milieu des 80’s. On est loin des climats de l’époque, du ska des Specials, des disques unplugged ou de la pop baroque, et c’est tout ce qui en fait un vrai plaisir aux saveurs douces, à l’équilibre subtil. Une vraie tasse de thé avec ce petit nuage de lait qu’on regarde tourner et se dissoudre...
Audrey SONGEVAL (Merci d'avance pour vos commentaires !)
P.S. : j'ai ajouté quelques bonus aux bonus.


01 - Thinking Of You
02 - Faint Hearts
03 - Castles In The Air
04 - Take
05 - Cruel Circus
06 - Hammond Song
07 - Virgins And Philistines
08 - Yours Sincerely
09 - Armchair Theatre
10 - Sorry
11 - Colourfield [Bonus Track]
12 - Little Things [Bonus Track] 
13 - Monkey In Winter [Bonus Track] 
14 - Can’t Get Enough Of You Baby [Bonus Track] 
15 - Miss Texas 1967 [Bonus Track] 

mercredi 18 février 2015

LEO FERRE ~ Il Est Six heures Ici... Et Midi A New York [1979]


Ce n'est pas la période la plus connue de l'immense Léo, mais je crois bien que c'est celle qui me passionne davantage que tout autre. Ce disque n'a besoin que d'une poignée de secondes pour filer le Grand Frisson. Ici, tout hurle au génie. La voix, les textes, la musique, l'orchestre, les chœurs : oui, tout lèche le cul de la lune avec une insolence absolument bouleversante ! C'est l'un des disques que j'ai le plus écouté dans ma vie, tous styles confondus. Brassens s'était autoproclamé pornographe de la chanson, j'espère qu'il aura écouté la Porno song qui dégouline sur cet album, ça gicle autrement plus loin ! Comme l'ensemble de ce monumental chef-d'oeuvre, d'ailleurs, qui renvoie la concurrence jouer au bord du bac à sable ! Quand Ferré atteint ce niveau-là, on ne peut plus le comparer qu'aux plus grands poètes et compositeurs des siècles passés. Cet homme savait offrir des "tubes" au plus large des publics, mais il pouvait également gagner des sphères émotionnelles que les meilleurs de ses collègues ne pourront jamais atteindre. Ceux qui ne jurent que par les songwriters Américains devraient jeter une oreille sur ce qui se trafique sur ces six trésors pour voir un peu jusqu'où on peut emmener une chanson. J'aime beaucoup les charmantes petites rivières mais plonger au cœur de l'océan, c'est tout de même un autre vertige... 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)              

  
01 - Des Mots
02 - Les Musiciens
03 - Ma Vie Est Un Slalom
04 - Porno Song
05 - La Nostalgie
06 - Il Est Six Heures Ici... Et Midi À New York
MP3 (320 kbps) + artwork

mardi 17 février 2015

La Ballade de Catherine et Antoine...


Les mots ont la frousse... Même la musique se tait... On se perdrait dans les points de suspension... Je déteste la trop fameuse "minute de silence". Comment pourrait-on l'offrir à des mélomanes ? Toute la nuit, j'ai entendu le même éclat de rire... Il est étrange, ce monde virtuel. Finalement, nous sommes parvenus à échanger davantage que des disques et des points de vues esthétiques... Toute la nuit, j'ai entendu le rire de Catherine - comme s'il éclatait à travers les ténèbres. Toute la nuit, je l'ai vu marcher sur la plage, avec Antoine qui faisait le pitre pour la faire rire encore. A trois heures, je me suis enfermé dans la salle de bain pour pleurer tout doucement. A quatre heures et demie, j'ai glissé What a moonlight can do ? sur la platine... Dans ses posts comme dans ses commentaires, Antoine évoque souvent sa douce compagne, c'est là que je l'ai connue - ce n'est pas plus con que si ça c'était passé ailleurs. Il faut raconter sa vie et celle des autres, c'est important. Personnellement, je survis sans amour depuis si longtemps, que le bonheur des autres m'enchantent ! Tout cela peut sembler impudique, même planqué derrière un écran, mais l'amitié snobe tout obscénité. Les mots se cachent, il faut aller les chercher entre les branches, même si ça griffe, ça déchire. Il faut que le silence ferme sa gueule ! Je veux l’ensevelir sous les mots et cet éclat de rire qui revient. Le ciel est tellement triste qu'il n'arrive pas à pleuvoir. Je monte le son. J'attends le couché de la lune. J'attends n'importe quoi. Catherine et Antoine marche toujours sur la plage, je les distingue encore - je les distingue encore. Leur rire monte en écho tout en haut des falaises.           
Jimmy JIMI       

lundi 16 février 2015

Le rock d'ici...


Désormais, et jusqu'à épuisement des participants, le post du samedi sera consacré au rock d'ici... Je vais ouvrir le bal sauvage, puis ce sera le tour de Fracas (qui m'avait envoyé sa compile à l'époque où j'avais lancé l'idée sur Le Club Des Mangeurs De Disques), ensuite, votre tour viendra... Le but du jeu n'est pas de proposer un florilège historique ou chronologique (sauf si vous y tenez), mais de nous faire partager vos plus gros coups de cœur (de quinze à vingt titres connus ou rares) avec une jolie photo pour la pochette et un billet d'introduction. Comme toujours, il n'y rien à gagner sauf la gloire ! A vos platines, j'attends vos merveilles à l'adresse du blog.
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)  

vendredi 13 février 2015

SWAMI JOHN REIS & THE BLIND SHAKE ~ Modern Surf Classics [2015]

"Aaaargh… Beach leeeeeech !"
Hodad, c’est une guitare de chez Danelectro, j’adore les Danelectro. Hodad, c’est aussi un terme qui désignait dans la Californie des 60’s un mec qui traînait à la plage sans surfer, pote ou ennemi juré du surfeur, ça dépendait des gangs et des plages. Son truc au hodad c’était les caisses gonflées, les sapes qui vont avec, jean-cuir-T-shirt blanc, et le rock qui hurle dans l’auto-radio. Le surfeur de l’époque lui c’était plutôt le look Beach Boys. Mais comme jamais rien n’est simple, on a fini par tout mélanger. On a appelé hodad le frimeur qui trimballait sa planche sans jamais la (ni se…) mettre à l’eau. Pour ce faux hodad (appelons-le plutôt "kook") la surf music se résumait à ce que jouaient lesdits Beach Boys et autres Jan & Dean. Erreurs, clichés, raccourcis hasardeux ! La vraie surf music est instrumentale et jouée par d’improbables barjots férus de tout un tas de sous-cultures diverses et variées qui côté guitares, en fin esthètes, ne juraient que par Mosrite ou, vous l’aviez pas vu venir, par Hodad. Parmi ces esthètes, quelques (vrais) hodads, bien sûr. John Reis n’a jamais surfé mais toujours traîné à la plage, il adore les mécaniques de toutes sortes et déchire sa race une gratte et/ou un micro en main avec son gang, que dis-je, ses gangs r'n'r (je vous mets les points sur les i ou pas besoin?) Je me souviens lui avoir dit l’autre jour au téléphone : "t’as une super voix mais sache que Jimmy l’aime pas." Il m’a répondu : "Jimmy Jimi?" Je lui ai dit : "lui-même." Je lui ai dit : "j’adore les Replacements", il m’a répondu : "et alors ?" Je lui ai dit pour finir : "j’aime pas ton surnom, ça sonne un peu moule-bite par chez nous." Il m’a répondu : "je te rappelle." Ce qu’il fit, pas plus tard que y a trois jours : "je viens de sortir un disque instrumental, accompagné de trois hurluberlus de Minneapolis, une guitare, une batterie et euh… une autre guitare mais baryton (de chez Dano bien sûr !), on a enregistré ça devant le Pacifique sous le Crystal Pier à SD, la technique planquée dans un vieux van VW, et j’ai changé mon surnom (faut savoir qu’il en a plein en réserve des surnoms le bougre), "Swami" ça te va ?’’. J’ai dit : "Swami" ? Ouais, c’est cool." En fait,  je pensais : "y a une pédale chez Danelectro et une plage de San Diego qui s’appellent comme çà, à l’origine ça désigne un guru omniscient : ce mec est un maniaque !" Je savais plus quoi dire… "euh, instrumental, tu veux dire quoi par là ?" Trop con, ma question, il raccrocha violemment. J’ai même pas eu le temps de lui demander s’il jouait sur une Hodad. C’est ballot, pour un peu, j’avais la conclusion de mon billet. En tout cas, à un moment, on entend clairement un bouzouki, diverses et variées, je vous le disais. Ca fait longtemps que je vous ai pas fait le coup, alors qu’on est déjà en février, mais Swami est Grand, et je crois bien qu’il nous a sorti là le disque de l’année. Seuls les kooks désapprouveront, choisissez votre camp.
Everett W. GILLES (Merci d'avance pour vos commentaires !)
P.S. : un petit clip chez Marius, pour reprendre les bonnes habitudes !


01 - Sea Saw
02 - Dune Rider
03 - Brown Room
04 - Kooks On The Face
05 - Dry Suit
06 - Poseidon's Tears
07 - Beach Leech
08 - Zulu As Kono
09 - The Lonely Sea Sweeper
10 - Wet Greek
11 - Hang 11
12 - Over The Falls
13 - Sets Of Fire
MP3 (320 kbps) + front cover

mardi 10 février 2015

MADELEINE PEYROUX ~ Dreamland [1996]


J'ai regardé l'arrivée des "artistes" pour la cérémonie des Grammy Awards. J'espère que vous n'avez pas manquez ce superbe événement, ce fut un spectacle magnifique pour qui sait apprécier la vulgarité à sa juste valeur ! Dans leur grande majorité, les "chanteuses" étaient fraîchement (re)siliconées et portaient des robes tellement décolletées qu'on pouvait admirer leur string par la face nord (encore plus excitant que les jeans taille basse avec ficelle apparente !) : un régal pour les amateurs de lingerie fine ! On se serait cru à la remise des Hot D'Or en à peine moins chic ! Étrangement, je n'y ai pas aperçu Madeleine Peyroux, laquelle, pourtant, sans lui manquer de respect, aurait difficilement pu se dissimuler sous ce qui servait de jupe à Rihanna ! Allez, nous avons suffisamment déliré pour aujourd'hui : Madeleine, c'est tout le contraire d'une pétasse à faux nichons, et Madonna ne lui empruntera jamais ni son contrebassiste ni son réalisateur de clips ! Madeleine n'est pas vraiment sexy (même si elle a un peu forcé sur le maquillage pour la pochette de son dernier album), elle a juste la grâce - et on l'excuse ! Comme me l'a dit un ami à la sortie de ce premier album : "On dirait une jeune Billie Holiday, blanche, dédramatisée, mais tellement cool et authentique." Malgré des écoutes plus que répétées, ce disque chéri n'a rien perdu de sa fraîcheur d'origine. Le décolleté de Madeleine ne découvre que son cœur, mais il est immense.  
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 
P.S. : une pensée particulière pour Jeepeedee et Arewenotmen?

                  
01 - Walkin' After Midnight
02 - Hey Sweet Man
03 - I'm Gonna Sit Right Down (And Write Myself A Letter)
04 - (Getting Some) Fun Out Of Life
05 - La Vie En Rose
06 - Always A Use
07 - A Prayer
08 - Muddy Water
09 - Was I?
10 - Dreamland
11 - Reckless Blues
12 - Lovesick Blues
MP3 (320 kbps) + artwork

lundi 9 février 2015

VARIOUS ARTISTS ~ Tribute To The Cover ! - Volume 15 [Jimmy's Compilation 2015]


Impossible n'est pas reprise. Ainsi donc, Lydia Lunch (quelle belle voix de sorcière !) et Cypress Grove (un vieux pote de Jeffrey Lee) viennent d'offrir une dignité à la vielle scie (rouillée) des Eagles : il était temps ! J'espère que vous en trouverez d'autres à votre goût dans ce florilège (et que vous me direz ce que vous avez pensé du précédent !), personnellement, je me suis surpris à pleurnicher devant mon ordi en reprenant des nouvelles d'une certaine Janie...
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 
P.S. : Keith, comme je n'ai pas vu venir ta quinzième, j'ai envoyé la mienne! 


01 - NINA SIMONE - Nobody's Fault But Mine  [Blind Willie Johnson]
02 - LOU REED - September Song (Version I) [Walter Huston]
03 - PATTI SMITH - Words Of Love [Buddy Holly]
04 - KRIS KRISTOFFERSON & RITA COOLIDGE - I Fought The Law [The Crickets]
05 - MAGGIE BELL - I Saw Him Standing There [The Beatles]
06 - JONATHAN RICHMAN - Stop Your Sobbing [The Kinks]
07 - ELEMENT OF CRIME - It's All Over Now, Baby Blue [Bob Dylan]
08 - JULIE LONDON - Light My Fire [The Doors]
09 - ALAIN BASHUNG - Animal On Est Mal [Gérard Manset]
10 - KARIN WRIGHT - You Got The Silver [The Rolling Stones]
11 - THE BLIND BOYS OF ALABAMA - Many Rivers To Cross [Jimmy Cliff]
12 - DIVINE COMEDY - Life On Mars [David Bowie]
13 - ESPERS - Flaming Telepaths [Blue Öyster Cult]
14 - LYDIA LUNCH, CYPRESS GROVE, SPIRITUAL FRONT - Hotel California [The Eagles]
15 - THE WALKABOUTS - Buffalo Ballet [John Cale]
16 - SONGDOG - Janie Jones [The Clash]
17 - MARIANNE FAITHFULL - Tower Of Song [Leonard Cohen]
18 - NICK CAVE & DEBORAH HARRY - The Breaking Hands [The Gun Club]
MP3 (320 kbps) + artwork

dimanche 8 février 2015

Portfolio # 15 : Robert Johnson


Il est si beau, si innocent, il ignore qu'il va devenir l'un des plus grands révolutionnaires de tous les temps... 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 

vendredi 6 février 2015

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 76


76. PREACHIN' BLUES (UP JUMPED THE DEVIL) [ROBERT JOHNSON]

   Recevoir ses meilleurs amis, après deux mois d'éloignement, réclame autant de soin qu'un rendez-vous amoureux. Or donc, je me levai à l'heure où les étoiles changent de ciel pour aller scintiller au-dessus des caniveaux, quelque part à l'autre bout du monde. Je fis le grand rangement et le nettoyage en profondeur de rentrée avant de retapisser entièrement les murs de ma chambre. Les trésors ramenés de Londres et Margate remplacèrent plus qu'avantageusement mes vieux posters et les photos jaunies arrachés à Best ou Rock & Folk. Après avoir enfilé mes plus élégantes trouvailles de l'été et déposé délicatement Prince Buster sur la platine, je fus fin prêt à accueillir la bande pour leur vanter les délices de mon séjour au paradis britannique.
   Je t'en fiche ! Je croyais les plonger dans l'extase avec des récits hurlés dans l'excitation, mais ils refusèrent de m'écouter. Ma rencontre avec Lou Reed, mon presque autographe de Charlie Watts, les petites anglaises, mes nouveaux copains, la Frog Leg's, les falaises, mon blouson Belstaff, le rock steady... Tout ça, comme du fabuleux reste, il ne voulait en entendre parler. C'est à peine s'ils me remercièrent pour les bootlegs que je venais de leur offrir. Un seul sujet, désormais, supplantait tous les autres : le groupe !
   « Tu vois, me dit Chris, c'est bien joli et très romantique, la légende de Robert Johnson, le crossroads avec "Le Malin" et toutes les mignonnes fadaises qu'on voudra, mais la vérité est un tantinet plus prosaïque ! Le Bob, j'en suis certain, il a fait comme le frangibus et mézigue : il s'est enfermé dans une grange avec sa gratte et sa passion, et il s'est mis à bosser comme un foutu damné jusqu'à ce que le sang coule de ses doigts. »
   Sur ces mots, les jumeaux nous donnèrent leurs mains à admirer. J'exagère à peine en écrivant que ça dégoulinait encore du plus pur jus carmin !
   « Jimmy, me demanda Chris, c'est quoi déjà la phrase sublime de Louis-Ferdinand Céline à propos de son pote Le Vigan ?
   – De mémoire, ça donne quelque chose comme : « La Vigue, il peut tout jouer, donnez-lui un cheval et une armure, et il vous fait Jeanne d'Arc mieux qu'elle ! »
   – Génial, j'ai jamais rien entendu de plus tordant ! Eh bien, filez-moi un galurin, un costard impec' et une gratte d'avant-guerre, et je vous descends Preachin' blues mieux que Robert Johnson et le Gun Club réunis ! (Mince, à l'heure où je parle, Fire of love n'est pas encore sorti, ne met pas mon dialogue dans ton roman, Jimmy, tu risques de passer pour un gros crétin !) »
   Polina le regarda comme tout le monde, c'est à dire sans avoir rien compris du baragouin qu'il venait de glisser dans sa parenthèse !
   « Moi aussi, j'ai bossé, dit-elle, j'ai trouvé les arrangements de violoncelle pour Gloria et, à Moscou, j'ai dégoté un lot entier de vieilles pédales d'effets des années soixante-dix qui tuent la mort dans son gros caleçon quand tu branches ma grosse bonne femme dans un ampli !
   – Désolé, dis-je, je n'ai pas fichu grand chose, mais j'ai enrôlé un trompettiste...
   – T'aurais pu nous demander notre avis, rétorqua Cyril, le violoncelle c'était peut-être déjà suffisant pour nous démarquer des groupes guitare / basse / batterie...
   – Il s'appelle Alphonse et on pourra répéter dans son sous-sol qui est bourré de matos...
  – Pourquoi t'as pas commencé par là : bienvenue Alphonse, vive Alphonse, fonce Alphonse ! On va être le plus grand groupe du monde de tous les temps du boulevard Pasteur jusqu'à Grenelle ! »


mercredi 4 février 2015

SLEEPYTIME GORILLA MUSEUM ~ Of Natural History [2004]



Voilà un album que je qualifie de génial, donc d'imparfait... De Painkiller à Art Bears, de Chris Cutler à Mike Patton, de Fred Frith à Paradise Lost, de l'imparfait au génial et du génial au parfait... ou quand Aphex Twins évite les balles de ping-pong avec conscience, alors que le titre : The 17-year cicada en devient obsessionnel après une prise de gong sur la tronche ! Cet album est simplement resplendissant. Il suffit d'écouter ce Gunday's child tragique et effrayant pour s'en convaincre ou encore les destructeurs : FC: The Freedom Club ou Babydoctor qui poussent le groupe Type O Negative dans ses retranchements. L'ensemble est étrangement agrémenté par une symphonie qui joue sur de discrets intermèdes, avant que le final ne s'offre sur des chants d'insectes ! Sleepytime Gorilla Museum est souvent et très stupidement catalogué comme groupe progressif, alors que les fans préféreraient que l'on utilise les termes rock in opposition. Personnellement, cela faisait longtemps que je n'avais entendu une oeuvre contenant une orchestration aussi riche. Un disque tout en subtilité... 
PROJECTOBJECT (Merci d'avance pour vos commentaires !)


     

01 - A Hymn To The Morning Star
02 - The Donkey-Headed Adversary Of Humanity Opens The Discussion
03 - Phthisis
04 - Bring Back The Apocalypse
05 - FC: The Freedom Club
06 - Gunday's Child
07 - The 17-Year Cicada
08 - The Creature
09 - What Shall We Do Without Us?
10 - Babydoctor
11 - Cockroach
12 - Hidden Track

MP3 (320 kbps) or CD-R AIFF + artwork
Morning star (MP3) with BM69
Morning star (CD) with BM69